ADAPTER SES PRATIQUES AUX BESOINS DE CHACUN
Après un siècle d’interdiction, la langue des signes est de nouveau enseignée aux enfants sourds. L’équipe Sign’Maths s’est attelée à l’harmonisation et à la création des signes mathématiques jusque dans l’enseignement supérieur.
Carole Le Beller enseigne dans un collège ayant une ULIS* (* Unité localisée d’inclusion scolaire (voir en page 13).) spécialisée dans l’accueil des élèves déficients visuels et non-voyants. Cette année, en mathématiques, elle a trois élèves déficients visuels et une non-voyante dans sa sixième de vingt et un élèves. Trois autres enfants sont également porteurs de handicaps.
L’un des troubles DYS les moins étudiés est la dyscalculie. Elle toucherait entre 3 et 7 % de la population. Chez certains élèves les troubles mathématiques sont en lien avec un trouble langagier ou visuo-spatial.
L’inclusion des personnes porteuses de handicap dans la société fait l’objet de plusieurs textes législatifs, notamment la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
Le fil rouge commun aux numéros 545 et 546 d’Au fil des maths – le Bulletin de l’APMEP (septembre et décembre 2022) s’intitule « Maths et élèves à besoins particuliers ».
Comment rendre accessibles des apprentissages géométriques à des élèves dyspraxiques en fin d’école primaire - début de collège ? Ce texte présente un dispositif de travail ayant cette visée.