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Réforme du lycée général : les SES sans les maths

Cassiopée Cunibil

La nouvelle étude du collectif Maths et sciences à propos des conséquences de la réforme du lycée sur la formation en mathématiques vient de paraître.

À lire sur collectif-maths-sciences.fr, elle se penche cette fois-ci sur la formation à profil Sciences économiques et sociales (SES) représentant, notamment, le vivier des classes préparatoires économiques et sociales. Sans surprise, dans le triptyque SES, histoire - géographie et mathématiques de l’ancienne filière ES, ce sont les maths les grandes perdantes de la réforme. Sans surprise non plus, les dommages collatéraux impactent tout particulièrement l’orientation des filles et des élèves les moins favorisés qui, faute d’une information claire, voient leur poursuite d’études fortement compromise après l’abandon des maths en première. D’autant plus que la concurrence pour la préparation des BUT et BTS se fait maintenant avec les élèves issus de bacs technologiques qui, eux, ont gardé toutes leurs matières dont trois heures de maths par semaine en première et terminale.

 

En 2019, les 132 034 élèves de terminale ES suivaient au moins 4 h de maths par semaine. Parmi eux, 67 846 bénéficiaient de 5 h 30 en ajoutant la spécialité maths. En 2021, même si les effectifs en SES ont augmenté de 2%, ils ne sont plus que 44 294 à suivre au moins 3 heures de maths par semaine, dont 25 304 qui bénéficient de 6 ou 9 heures par le biais des spécialités choisies.