La grande diversité des établissements inquiète les acteurs pédagogiques sur les modalités d'application de la nouvelle réforme. Une chose est sûre : il faudra faire preuve de beaucoup de pédagogie.
Des choix irréalistes ?
La réforme qui devra être mise en place pour la classe de première à la rentrée 2019 pose la question du choix des trois spécialités que les élèves pourront faire en fin de seconde…
Prenons l’exemple d’un (très) petit lycée d’enseignement général intégré à une cité scolaire. Il compte actuellement trois classes de première,
chacune correspondant à une des trois spécialités. Une expérience a consisté
à faire un sondage auprès des 127 élèves actuellement en seconde (qui ne sont donc pas concernés par la réforme) en leur donnant le choix parmi huit spécialités. Les résultats sont étonnants : 60 % des élèves choisissent de ne pas continuer les mathématiques, alors qu’actuellement seuls les 10 % qui s’orientent en première L n’en font plus. Certains élèves semblent également choisir les spécialités, de manière affective, en fonction du professeur (actuel ou futur).
Autre inquiétude : des choix qui paraissent incongrus. On obtient ainsi des couplages SVT + Sciences physiques mais sans mathématiques ou encore Numérique et sciences informatiques toujours sans mathématiques…
Un énorme travail sur l’orientation post-bac ...
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