Après une période de flottement due à la surcharge des serveurs académiques, beaucoup d'enseignants se sont tournés vers l'outil de classe virtuelle mis à disposition pendant quelques mois par le CNED. D'autres n'ont pas attendu. Récit d'une expérience.

Au collège du Torenberg-Heiligenstein de Barr (Bas-Rhin), l’utilisation de l’outil « Classe Virtuelle » a été encouragée par le chef d’établissement dès le 17 mars. Réactif, il avait organisé une assemblée générale en classe virtuelle avec l’ensemble des enseignants, dès le premier jour du confinement. Sa façon de gérer le groupe, en coupant les micros, en laissant le chat actif, en faisant des pauses pour répondre aux questions, a tout de suite montré, par l’exemple, une façon de transmettre des informations de manière organisée. Les problèmes techniques ont été résolus collectivement, parfois à l’aide du téléphone portable. Cela a été inspirant pour reproduire le modèle avec les élèves et oser tester l’outil.

L’importance du suivi

Mais il ne suffit pas de présenter un outil, même parfaitement fonctionnel, pour pérenniser son utilisation. Si les séances en classe virtuelles ont pu fonctionner pour tout l’établissement, c’est grâce à la mise en place d’un cadre rigoureux. Une fois par semaine, une assemblée générale des personnels (professeurs, CPE et assistants d’éducation, administration) est organisée. Ce rendez-vous permet de donner des consignes de fonctionnement mais est aussi le lieu d’échanges pour des ajustements techniques et le maintien de contacts entre les personnels.

Il a ainsi été décidé que l’ENT ... Lire la suite gratuitement